Avec un double sous-titre : Le meurtre en série au féminin, 11 portraits de femmes terrifiantes. Et une petite interrogation en haut de page : Sont-elles pires que les hommes ? qui interroge sur qui la pose. L’illustration aussi d’ailleurs qui montre une rose rouge qui saigne…
Ce livre présente, raconte les meurtres commis par des femmes mais, d’une part, il manque à mon humble avis d’une sérieuse relecture technique et littéraire (quelques expressions de langage grossier ou oral ont échappé au correcteur) et, d’autre part, la comparaison entre les comportements masculins et féminins n’explique rien…. Si j’ai bien lu, ces femmes utilisent la ruse pour s’attaquer à plus faible qu’elles et là est peut-être la différence avec l’homme tueur, plus sûr de sa puissance. La question importante aussi me paraît être : comment ces femmes, ces tueurs deviennent-ils des « en série » ? (si vous ne l’avez pas vu, je vous suggère de regarder Monster avec Charlize Théron). J’ai une proposition de réponse : l’impunité du premier meurtre et un sentiment de puissance que la série renforce en s’allongeant… La raison du premier crime ? Je dirai surtout l’argent de l’autre… Et dans ce cas on trouvera plus facilement les tueurs en série dans les sociétés d’abondance, génératrices de pauvreté et d’envies. Un court chapitre est consacré à la France et je me suis étonné de ne pas y trouver mention de l’énigme Marie Besnard. Quant à Ludivine Chambet – présentée ici -, l’aide-soignante qui tue dans la maison de retraite, on perçoit mal les motivations de ses meurtres… En tout cas, si ma mémoire est bonne, les crimes en série ne sont pas nouveaux et vous vous souvenez de cette fameuse Auberge Rouge avec Fernandel. La nouveauté en revanche réside dans les moyens d’investigations policières, la naissance de profilers fortement médiatisés.
Bonne lecture…
Serial killeuses
Auteure : Virginia Ennor
Editeur : Hugo et Cie
Collection : Hugo Doc
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