Seul celui qui se perd se retrouve un jour

Une couverture intéressante un peu gâchée pour moi par cette mésange et le mot roman… Mais vous avez été arrêtés par la longueur du titre et son évidence, façon slogan publicitaire pour une loterie (Tous les gagnants ont tenté leur chance). Un peu en marge, je vous propose, si vous ne l’avez pas vu, de regarder « Autopsie d’un meurtre » d’Otto Preminger, avant ou après lecture. Et de noter que l’auteur a déjà publié trois best-sellers entre 2014 et aujourd’hui.

Là, il est question d’Adrien Finden, un avocat pénaliste de renom. Un peu contre ses habitudes, il prend une nouvelle affaire. Celle d’un chauffeur routier condamné en première instance à seize ans de prison, non pour avoir fumé du cannabis au volant mais pour en avoir organisé un trafic… C’est son fils qui est venu plaider sa cause auprès de l’avocat. Adrien fait témoigner une serveuse, gagne et peut faire libérer le chauffeur… Mais constate plus tard que l’homme est bien coupable… et de plus vraiment malhonnête. Et là sa vie va changer… et le titre vous donne une clé… On notera qu’en quatrième de couverture on vous précise « Un roman qui redonne espoir. »

Votre habitude de lecture vous a sans doute permis de remarquer qu’en littérature, il y a trois points de vues : l’omniscient (point de vue de Dieu) , l’interne (Je) et l’externe (celui qui parle est observateur et personnage). En principe le « Je » permet au lecteur de s’identifier au personnage principal et de partager ses angoisses et ses plaisirs, ses sensations. Là, il est difficile de prendre fait et cause pour Adrien qui n’existe que lorsque l’omniscient qui en parle nous le raconte. Ainsi, nous nous retrouvons à regarder un individu s’agiter… C’est plaisant mais pas prenant… Une agréable lecture de week-end pour assurer sa détente.

Bonne lecture.

Seul celui qui se perd se retrouve un jour
Auteur : Antoine Paje
Editeur : Fleuve