Non, ne cherchez pas, je vous ai déjà parlé de Viviane Moore. Pour vous en dire grand bien et je vais recommencer avec cet inédit. Avant de vous parler de l’histoire proprement dite, je voudrais vous dire deux mots au sujet du roman historique. Il peut paraître facile, en piochant dans les livres d’histoire qui racontent la vie quotidienne des gens sous tel ou tel roi, de mêler une intrigue – amoureuse ou policière – qui retiendra l’attention du lecteur. Mais méfiez-vous, le lecteur n’est pas crédule et il est même souvent connaisseur de la période, il faut donc que l’intrigue soit crédible, vraisemblable, qu’elle sonne juste. En l’occurrence, comme Viviane Moore s’appuie sur l’humain, il lui suffit de meubler avec les ustensiles d’époques et d’assaisonner avec les lois en vigueur. Et, pour nous, la sanction et son exécution qui frappent les criminels à la fin du volume, par exemple, deviennent quelque chose d’exotique.
Jean du Moncel devient, à la mort de son chef, son remplaçant en charge des enquêtes secrètes. Il aime Sybille qui ne veut toujours pas être épousée… Nous sommes à Paris en 1587 et entre une menace à l’encontre du roi Henri III – on a trouvé une figurine de cire à son effigie percée d’aiguilles et une bougie d’envoûtement dans sa table de nuit – et la mort d’un commerçant parisien – le corps est découvert grâce à son chien – un point commun d’époque : l’alchimie. Peut-être plus dans sa version recherche de la transmutation du plomb en or que la version recherche de la pierre philosophale, si vous voyez ce que je veux dire.
On trouvera en fin de volume les annexes intelligentes qui apportent les précisions historiques pertinentes.
Bonne lecture, tranquille au coin du feu…
Le souffleur de cendres
Auteure : Viviane Moore
Editeur : 10-18
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