Un bandeau rouge signalant Inédit, et comme toujours une illustration de couverture de très haut niveau. Regardez-la bien. Sur le premier rabat de couverture on vous signale que l’auteur dont trois romans sont déjà publiés en France (chez Denoël) est considéré ‘comme l’une des voix les plus prometteuses des littératures de l’Imaginaire britannique’. Et pour situer le volume on le présente comme « l’improbable rencontre » entre un roman d’un auteur américain et un film d’un réalisateur britannico-américain, entre Frederik Pohl et Ridley Scott… Je vous avoue que pour ma part je l’aurais plutôt placé sous le signe de J. G. Ballard avec un soupçon de Monty Python, quelque chose de très britannique, si vous voyez ce que je veux dire.
Imaginez qu’une sonde spatiale découvre quelque chose d’intéressant : un artefact et que l’on envoie, à bord d’un vaisseau baptisé Don Quichotte, une équipe y regarder de plus près. C’est Gary Rendell qui raconte l’histoire et sa/ses découvertes dans/de l’artefact, ce que cela implique pour lui et son éducation. Bien sûr je ne peux ni ne dois vous en dire plus que ce que dit la quatrième de couverture : merveilles, horreurs…
Si vous lisez attentivement, vous rendrez grâce au traducteur qui a su, je crois, restituer l’esprit du texte. Un mélange entre un classicisme prenant et la légèreté cynique de notre monde d’aujourd’hui. C’est ainsi que parfois le grinçant pince-sans-rire anglais installe un malaise. Plus ou moins intense selon le lecteur mais qui, j’en suis sûr, incite à se poser des questions. De celles qui remettent en cause les petites idées reçues qui nous servent souvent de références. Et en ce sens ce court roman rejoint les œuvres classiques qui proposaient la même chose.
Conseil de lecture : à lire si possible d’une traite sans réfléchir puis laisser remonter à l’esprit les passages qui vous ont marqué. Laissez reposer et se poser les questions que le texte impose. Il devrait y en avoir de salutaires.
Sur la route d’Aldébaran
Auteur : Adrian Tchaikovsky
Editeur : Le Bélial’
Collection : Une heure lumière
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