Une belle couverture qui tire l’œil et qui devrait inciter à l’achat. Mais un livre qui me laisse perplexe. C’est de la science-fiction mais cela ressemble bougrement, pour moi, à un exercice de style avec quelques figures imposées.
Palanquine est une planète géante dont l’avancée vers notre système solaire menace notre existence. Lockerbie – un physicien – est persuadé qu’en envoyant des « rectifieurs » donner des informations aux bons savants il est possible d’éloigner la menace. John et Eleanor vont ainsi se balader dans le temps. Elle rencontrera même « fortuitement » un certain Philip K. Dick, écrivain de science-fiction. Un autre rectifieur rencontrera un certain Niels Bohr. Si les rectifieurs atteignent bien la cible qui leur a été fixée, tous ne peuvent revenir et surtout ils sont obligés de fumer une certaine drogue pour compenser les effets des passages dans le temps. Et, comble de malchance, il semblerait que d’autres équipes de rectifieurs viennent corriger ce qui a été fait par les premières.
Vous y êtes ? Je suppose que oui et ce pour une raison précise. Vous avez déjà plus ou moins lu ce qui précède. Je dis plus ou moins car c’est la première fois pour vous que tous ces éléments sont regroupés mais vous en avez lu/vu des variantes dans la science-fiction que vous aimez. Et donc, première figure imposée à cet exercice de style, réussir à écrire une histoire qui ne soit « ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre », comme dit si bien Verlaine. Pour se faire plaisir et se gagner quelques lecteurs de plus on inclura une solide référence à John et à ses trois camarades… Et en guise de clin d’œil aux copains on glissera furtivement un mot rare et inusité : désultoire, dont je vous laisse chercher le sens.
Une lecture à partager en quête des références.
Le Temps de Palanquine
Auteur : Thierry Di Rollo
Editeur : Le Bélial’
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