Première remarque destinée à ceux et celles qui savaient que les Shadows étaient quatre, l’intrus sur la photo, le deuxième en partant de la gauche est le chanteur-rocker anglais qu’ils ont longtemps accompagné : Cliff Richard. Et ladite photo est postérieure à l’enregistrement. Deuxième remarque qui vaut pour les deux enregistrements : ils sont d’époque et ne bénéficient pas encore des techniques actuelles. Ils rendent d’abord compte d’une ambiance sonore. Maintenant et pour les quelques personnes d’un certain âge qui suivent : citez deux titres des Shadows (les ombres) en oubliant Apache qui les rendit célèbres. Je pense que vous devez en avoir même trois, Nivram, Kon Tiki et Jet Black… Particularité de ces instrumentaux comme l’on disait : Nivram est l’anagramme de Marvin qui, prénommé Hank, est le soliste du groupe, Kon Tiki est un hommage à l’expédition maritime du Norvégien Thor Heyerdahl pour traverser le Pacifique, Jet Black met en vedette le travail du bassiste dans le groupe. En dehors de l’aspect nostalgique pour certains, j’invite les autres à écouter l’originalité dans la simplicité et la brièveté des morceaux des Shadows.
Pour ce qui est de Brenda Lee, le livret qui accompagne ce CD nous dit qu’elle chante parce qu’elle aime chanter. Mais elle ne compose et n’écrit pas, c’est une interprète. Il faut dire que sa voix chaude et grave confère à certains titres : I’m sorry, Sweet Nothin’ une émotion particulière. Essayez de danser dessus et vous allez comprendre, peut-être plus encore aujourd’hui où avec l’âge vous avez appris à prendre le temps. En France, Dynamite fut un grand succès et, un peu dans le même genre de voix, Alice Dona glissa sa voix sur les ondes mais, elle, elle compose.
Soit vous écoutez ce CD dans le recueillement qui vous renvoie à une certaine photo de Jean-Marie Périer parue dans SLC, soit vous l’écoutez parce que votre mémoire a tendance à défaillir.
Bonnes écoutes.
The Shadows – Brenda Lee, Live in Paris 1959-1962
Editeur : Frémeaux & Associés
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