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Il est des univers complexes, en marge de la bande dessinée traditionnelle, celui de The Wrenchies est de ceux-là. Le dessin de Farel Dalrymple rappelle furieusement celui de Tony Sandoval, l’onirisme et la constance graphique en moins. Car le dessin, s’il est fouillé et détaillé dans ses décors, manque de répétabilité dans ses innombrables personnages pour faciliter la tâche à son lecteur. La multitude d’univers rajoute encore une couche de complexité à l’intrigue, chaque chapitre (ils sont diversement épais) se déroulant a une autre époque ou dans un autre monde, au lecteur de rattacher les wagons les uns aux autres. Si c’est amusant au départ, l’exercice contribue au lâcher-prise au bout d’un moment, par lassitude devant la folie et la multiplication des couches narratives et l’ajout constant de nouveaux personnages sans approfondir les précédents…
La lutte de ces adolescents contre les démons, abritant des pilotes insectoïdes dans leur crâne, a l’aide de magie et de sorts, dans un monde où la technologie est limitée dans son efficacité, est pourtant originale dans son traitement initial. Les Wrenchies (c’est leur nom) existent également différemment dans un comic-book, lu par un fan de super-héros. Les Wrenchies seront rejoints par les Wrenchies du comic-book, par le fan de comics qui les lit, par certains membres des autres groupes de résistance, aidés par leur mentor un éminent scientifique, pour que tout ce petit monde combatte la menace une bonne fois pour toute. Qui a dit complexe ?
The Wrenchies
One-shot
Dessinateur et scénariste : Farel Dalrymple
Éditeur : Delcourt
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