Troisième roman de cette auteure allemande publié en français. Troisième intrusion dans votre univers des cinq femmes que l’on voit sur la couverture. Si par hasard vous avez oublié leur pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle ou leur cure de désintoxication rassurez-vous, au simple énoncé des prénoms vous retrouverez vite qui est qui et fait quoi. Remarque : je ne suis pas certain que malgré l’exotisme des noms de lieux et leur localisation les femmes présentées ici soient bien différentes des Italiennes, Espagnoles, Portugaises ou Belges de même origine sociale.
Monika Peetz se moque gentiment mais subtilement – avec beaucoup de second degré impertinent – de certaines bourgeoises allemandes. Kiki, on s’en souvient, a eu une fille (Greta) avec Max, le fils d’un industriel. Pour assurer à l’enfant une éducation saine loin de la ville, Kiki et Max ont acheté une ruine en ex-Allemagne de l’est, dans un coin perdu de Poméranie… avec l’idée d’en faire un gîte. Peu de temps avant l’inauguration des lieux, les quatre restées en ville viennent donner un coup de main aux travaux de restauration. Elles arrivent avec armes et bagages mais aussi leurs propres problèmes et, bien sûr, devront faire face aux impondérables venus de l’extérieur.
On saluera la traductrice qui rend une copie exceptionnellement lisible, sans lourdeur malvenue. Ce livre s’adresse peut-être d’abord aux femmes, mais je conseillerai aux conjoints et compagnons de se donner la peine de le lire pour découvrir comment les femmes voient certaines choses. Cela peut aider.
Bonne lecture.
Tous au gîte
Auteure : Monika Peetz
Editeur : Presses de la cité
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