Et l’on se doutera bien de l’importance du sous-titre « Elles pensent avec leur queue… ». Je ne connais pas Julia Palombe dont la quatrième de couverture vante « la plume habile » mais j’ai découvert dans le catalogue des Éditions Blanche – voir en fin de volume – des auteurs – masculins et féminins – fort recommandables : Régine Desforges, Alina Reyes, Nadine Monfils, Pierre Bourgeade, Jacques Serguine, Pierre Louys, par exemples. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais vos correcteurs orthographiques automatiques sont de véritables traitres. On ne peut sérieusement compter sur eux. Pourquoi ? Parce que dans le doute ils choisissent LEUR solution et non La solution logique que votre esprit avait envisagée, et cette solution est rarement bonne. Cela implique/exige que vous relisiez derrière lui. Cela vous éviterait de rencontrer comme ici quelqu’un « muée » dans son silence et peut-être des fraises des bois dans la neige…
Bon ! Il s’agit de la découverte par Aurore, jeune journaliste, des aventures de Louise, romancière sulfureuse, qui justifie et explique sa carrière par les plaisirs que sa sexualité lui a permis et offerts. Histoire prétexte à scènes amoureuses, plus ou moins originales et qui se termine en ce qui se veut une apothéose sensuelle. Il s’agit de stimuler l’imagination du lecteur. Et bien sûr cela relève de chacun d’entre nous. Mais je me pose la question de savoir à qui ce genre de livre s’adresse ? Aux hommes dont on dit si vulgairement qu’ils pensent comme ici les sirènes ? Ou aux femmes ?
Bonne lecture.
Toutes les femmes sont des sirènes
Auteure : Julia Palombe
Éditeur : Blanche
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