Vous avez compris qu’il s’agit d’un recueil de contributions et le visage ‘massacré’ du buste en couverture vous montre le ‘trouble’. Nous sommes en présence d’une initiative louable et revigorante en ce qu’elle regroupe des disciplines qui habituellement ne se rassemblent guère. Nous avons donc deux regards particuliers sur le ‘beau’ : l’individuel et le collectif et c’est nous, lecteurs, qui décidons de ce que nous faisons de ce qui nous est donné à lire et voir. Allez directement à la page 104 et, en prenant votre temps jusqu’à la 117, il me semble que vous comprendrez mieux la fameuse formule : le beau est dans l’œil de celui/celle qui regarde, et même en regardant mieux vous verrez autrement ou mieux… En tout cas, vous n’échapperez pas à l’idée que le ‘beau’ est culturel et dans le même temps vous reconnaîtrez du beau dans toutes les cultures. En fait, je crois que l’on peut dire que le beau c’est ce qui nous trouble, le beau est troubles à notre esprit, à notre âme, par le biais de nos sens. Et je m’en voudrais de ne pas vous citer deux choses. Les photos du franco-brésilien Sebastiao Salgado qui sensibilisent au monde et ce bon vieux Baudelaire avec un tercet de son sonnet ‘Correspondance’ :
II est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Conseil de lecture : au compte-gouttes avec analyse-réflexion entre chaque goutte…
Troubles dans le beau
Sous la direction de Stéphanie Pahud
Editeur : Slatkine
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