Avant de parler du contenu, une petite remarque sur son titre : pour ma part je l’aurais achevé sur un point d’exclamation pour affirmer le bienfondé de ma démonstration et clouer le bec aux détracteurs des I.A. qui, depuis la projection du film de Stanley Kubrick, ne cessent de nous mettre en garde. Vous vous souvenez de 2001 l’Odyssée de l’espace d’après une nouvelle de l’écrivain et scientifique Arthur C. Clarke ? La rébellion de l’ordinateur de bord du vaisseau qui s’attaque aux humains. Techniquement, sur le plan informatique, nous sommes très loin de 1968 et l’on aurait tendance aujourd’hui à accorder trop de crédit à cette I.A. non sujette à émotion et donc à partialité, idéale pour jouer à Salomon (oui celui du jugement). L’idée de l’auteur est simple : tenter de dire en quoi l’I.A. est utile à l’homme. C’est-à-dire convaincre ceux qu’inquiètent les attaques informatiques récentes ou simplement l’ingérence de certains pays dans la politique d’autres pays. Mais quel que soit l’exemple effrayant choisi on se doit de constater que l’usage négatif n’est pas le fait de la machine elle-même mais de l’homme qui l’utilise ou la programme. J’ai souvenir qu’une machine avait fait perdre beaucoup d’argent en bourse à cause d’une mauvaise programmation.
Convaincant ou non, l’auteur a au moins le mérite de ne pas se voiler la face et d’envisager toutes les possibilités. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas, si les scénarios imaginés par la science-fiction (Blade Runner, Minority report) s’avéraient réalité.
Attention, ce livre ne se dévore pas d’une traite, il exige une lecture lente et réfléchie capable de dégager les bonnes perspectives et, pour vous aider, il vous propose une bibliographie sérieuse. Comme vous avez dû constater que ce que l’on ne connaît pas a tendance à nous effrayer, pour éviter d’avoir peur des I.A. apprenez à les connaître en commençant par ce livre.
Bonne lecture.
Un monde meilleur : et si l’intelligence artificielle humanisait notre avenir ?
Auteur : Hervé Cuillandre
Editeur : Maxima
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