Un petit livre oublié sur un banc

Un petit livre oublié sur un banc – Extrait

[La Bichronique]

Certains livres peuvent changer une vie…

Camélia est assise sur un banc public. À côté d’elle, un livre est posé, comme abandonné. Elle l’ouvre et y découvre une dédicace invitant à le prendre, le lire et le déposer en retour sur un banc pour un prochain lecteur. Amusée, Camélia l’emporte. En le feuilletant chez elle, elle s’aperçoit que certaines lettres sont entourées et forment un message, une invitation à communiquer. Touchée et piquée de curiosité dans son quotidien banal et ennuyeux, elle aussi entoure des lettres, qui forment des mots, presque un vœu et repose l’objet sur un banc dans l’attente d’une réponse… S’engage dès lors une correspondance  »à livre ouvert » avec un mystérieux inconnu… (source Grand Angle)

Le scénariste Jim (Une nuit à Rome, Une petite tentation, Petites éclipses,…) a tiré son histoire d’une conversation avec un autre parent d’élève qui lui a raconté son rapport avec le livre. Laissé sur un banc, un livre avec un petit mot dedans est un bon point de départ, c’est un moyen de communication simple et original surtout dans le monde actuel qui ne passe que par les réseaux sociaux.

Mais en avançant dans ma lecture je me suis vraiment ennuyé, je trouve qu’il ne se passe pas grand chose. J’ai eu du mal à m’intéresser à la vie de Camélia, je n’arrive pas à la suivre dans sa quête pour retrouver le propriétaire du livre et donc du message. Bref, je ne suis pas rentré dans l’intrigue. Le dessin de Mig (Le Messager, Sam Lawry,…) est certes très gracieux, très fluide mais reste classique.
La série se terminera dans un second tome.

[Romuald Antoine]

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Un petit livre oublié sur un banc est une petite bd sans prétention au charme poétique qui éveillera l’esprit aventureux et la fougue de la jeunesse restée tapie en chacun de nous. Certes le ton est résolument moderne, mais qui n’a pas rêvé un jour de recevoir un message codé, si bien caché que seul l’esprit alerte saura le voir et le déchiffrer ? C’est ce qui arrive à notre héroïne, Camélia. Elle qui n’est plus écoutée par l’homme qui partage sa vie. Elle qui, comme toutes les filles, rêve du Prince Charmant. Elle qui aimerait tant découvrir qui se cache derrière ces messages échangés au sein d’un livre. Car, comme souvent dans ces cas-là, au travers de ces correspondances mystérieuses et ludiques, Camélia est en train de tomber sous le charme de ces missives.

À l’époque du tout numérique et du tout connecté, ce Petit livre oublié sur un banc est une ode à l’émotion, à la poésie d’une relation épistolaire qui n’existe quasiment plus au travers des courriels si froids et si dénués de matière. Alors que la Bande Dessinée est à l’aune d’un virage dématérialisant, si difficile pour tout amoureux des livres, cet album montre à quel point un objet-livre peut toujours être important pour tout-un-chacun. Certes le scénario de Jim peut paraître futile, mais la futilité du quotidien a aussi son charme. Ce charme est magnifié par le style de Mig (révélé en son temps par Sam Lawry et par Le Messager) qui a gagné en maturité et en finesse d’encrage. Ce diptyque trouvera sa conclusion dans le prochain tome, qu’elle soit à la hauteur de l’enquête et de l’attente de Camélia ou non, l’important est ailleurs.

[Romain Kapps]

Un petit livre oublié sur un banc
One-shot
Dessinateur : Mig
Scénariste : Jim
Éditeur : Bamboo – Grand Angle

http://www.angle.fr/bd-un-petit-livre-oublie-sur-un-banc-tome-1-5992482.html