Je vais m’autoriser encore une fois à regretter l’illustration de couverture et surtout le fait qu’une des personnes soit floue comme si elle s’effaçait sous l’effet du temps. Et regretter aussi le dernier mot de la présentation du roman en quatrième de couverture, pourquoi ne pas avoir laissé les lecteurs faire eux-mêmes le lien entre le titre et le texte ?

Blanche est veuve et s’éteint doucement de son cœur fatigué avec pour seule compagnie un chat roux un peu sauvage… Et voilà qu’un soir elle découvre une voiture garée dans son impasse. Nous sommes dans les années 80. Et Pauline, la conductrice, la vingtaine un peu marginale vient frapper à la porte de Blanche. Pauline est le portrait craché de sa mère, Hélène, que Blanche a sauvée – avec d’autres – pendant la deuxième guerre mondiale. Blanche et Pauline vont s’apprivoiser et en remontant dans le temps et l’espace Blanche va revivre son passé de sauveuse et Pauline découvrir le rapport de sa mère avec sa judéité dont elle n’avait jamais parlé. Blanche trouvera une sérénité certaine d’autant plus qu’elle saura tout sur les amours d’Hélène.

J’ai un peu l’impression de vous entendre murmurer une certaine lassitude de ce genre d’histoire, peut-être un peu rebattue… Alors je vous pose la question : que voyez-vous autour de vous, de quoi vous parlent régulièrement vos chaînes d’informations ? Combien en Méditerranée ? Combien en Manche ? Bien sûr ce ne sont pas les mêmes… Mais rappelez-vous cette chanson de Barbara qu’il m’étonnerait que vous ne connaissiez pas, Göttingen

Bonne lecture d’une traite…

Une femme juste
Auteur : Jean-Guy Soumy
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France

www.pressesdelacite.com

Une femme juste
4.0Note Finale

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