Une belle couverture, pour mon goût et son rapport au contenu. Et si vous regardez bien vous y verrez Stany le chien. Et là je me dois de glisser une remarque : ce roman est le deuxième de l’auteur à porter un titre en anglais, le premier Swap-Swap (chez J’ai Lu) remonte à 1990 et, coïncidence, on y trouve Stany et Sensipac… Qu’en est-il trente ans plus tard ?
Les écarts entre riches et pauvres se sont creusés au point que les premiers ont fui la planète pour occuper des iles dans l’espace et abandonner leurs petits univers à la gestion des IA, au point que les pauvres vivent – si l’on peut dire – dans la pollution et la misère avec ce qu’il faut de distraction pour ne pas trop regimber. Les riches clonent ce qui les intéresse et se paient le reste. La durée de vie des clones est limitée et Stany et son ami humain Duke doivent empêcher qu’ils se détruisent… Tout pourrait aller pour le mieux mais Maggie la fille adoptive de Bill Gates V veut retourner sur Terre, Bill Gates V veut se payer Ferris un très, très grand « compositeur », et les iles-enclaves des riches subissent des attaques sans faire de victime. Duke est chargé de chercher qui s’en prend aux riches et à leurs possessions.
Je ne peux vous en dire plus sans non pas dévoiler l’histoire mais sans limiter le roman à un simple récit. Si je pars du principe – peut-être discutable – qu’il y a trois sortes de romans, ceux qui disent le monde, ceux qui racontent des histoires et ceux qui disent le monde en racontant des histoires, ce Richard Canal fait partie de la dernière sorte. Au point que si vous faites l’expérience de relire trois ou quatre pages avant votre dernier arrêt de lecture en continuant vous allez constater que certains passages font doublement sens – dans l’instant et par la suite…
Dernier conseil : essayez de lire en écoutant quelques-uns des compositeurs de la playlist du roman, il m’étonnerait que vous ne soyez pas surpris.
Une lecture indispensable.
Upside Down
Auteur : Richard Canal
Editeur : Mnémos
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