Venise est sans doute pour vous la ville du Carnaval et il vous reste peut-être un de ces vieux masques ovales et blancs… Pour moi c’est la découverte de Sophie Calle et d’une de ses œuvres. Ce qu’il y a de bien avec ce genre de livre-cadeau c’est qu’il donne à rêver à partir de lieux que vous ne visiterez peut-être jamais. Ce qui suit relève de mes goûts personnels…

Pages 26/27, nous revoilà dans une fièvre humaine commune à beaucoup, celle de l’or que l’alchimie devait offrir, avec un cheval ailé (qui a dit Pégase ?). Pages 44/45, c’est un rhinocéros que vous trouverez à la basilique Saint-Marc. Pages 74/75, vous lèverez les yeux vers les chapiteaux des colonnes qui rythment le nouveau marché aux poissons… Pages 80/81, c’est sur la seconde colonne du portique de l’église San Giacomo que vous verrez deux empreintes-mesures – une huitre et un poisson – indiquant la taille de l’animal autorisée à la vente, une façon de protéger les espèces. Pages 132/133, une superbe silhouette de rat gravée dans la pierre (qui a parlé de peste ?). Pages 202/203, un des lions qui gardent les portes de l’Arsenal militaire fut rapporté d’Athènes où il gardait le port du Pirée. Il porte sur ses flancs des runes qui renvoient aux vikings. Fin du chapitre animalier. Pages 126/127, un tableau de Tiepolo assez dérangeant. Pages 194/195, à mon sens tout aussi perturbant : les vestiges de la roue d’abandon du couvent de la pietà qui permettait d’abandonner en toute confiance son enfant… Vous avez remarqué j’espère qu’à Venise on trouve plus que des pigeons…

Bons voyages…

Venise, l’atlas secret
Auteurs : Thomas Jonglez, Paola Zoffoli, Irène Galifi
Editeur : Jonglez

https://jonglezpublishing.com/fr

Venise, l’atlas secret
5.0Note Finale

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